Administratif

Ou comment faire des mois avant le départ une véritable course contre les paperasses ?

• Le passeport: passage obligé et première démarche à faire. Obtenu en un mois environ (et beaucoup de temps à user les sièges de la salle d'attente municipale).

• Le permis international: pas certain que ce soit vraiment utile mais c'est très facile à obtenir et gratuit, donc autant le demander.

• Les visas: ou plutôt le visa du pays de départ. Pour les autres, nous verrons à la frontière car nous ne pouvons (et ne voulons) pas prévoir les dates d'arrivée dans chaque pays. Le premier visa à obtenir est celui de la Russie. Heureusement, car entrer en Russie relève, encore aujourd'hui, d'un véritable parcours du combattant! Il faut passer par des agences spécialisées afin d'arriver à ses fins.

Première étape : le voucher. C'est une invitation officielle émanant souvent d'un hôtel. Pour les séjours de plus de 14 jours, il faut en plus l'itinéraire détaillé du voyage en Russie avec le programme pour chaque jour. Nous sommes passés par Russie Autrement  afin d'obtenir ces documents. Pas de regrets, ils sont réactifs, sérieux et rapides.

Deuxième étape: l'obtention du visa en lui-même. Là aussi nous avons fait appel à une agence (mon-visa.com, pour ne pas la citer), pour nous éviter de monter à l'ambassade à Paris et tout s'est bien passé.

• Le billet d'avion: pris trois mois en avance sur Last minute. Nous avions prévu d’atterrir à Moscou, départ officiel du transsibérien. Mais la faible différence de prix entre Moscou et Saint-Pétersbourg nous a convaincus de faire le crochet par cette ville, l'une des plus belles d'Europe.

• La carte bancaire: nous avons opté pour une carte visa premier et une carte mastercard. Pourquoi?

             - La carte visa premier propose des services complets d'assurance et d'assistance pendant les trois premiers mois du voyage, via Europ Assistance.

             - Elle bénéficie d'un plafond de paiement et de retrait élevé

             - Un numéro de téléphone est disponible 24h/24 en cas de problèmes

       - La carte mastercard permet d'avoir accès à un plus large réseau de distributeurs, surtout pour les pays asiatiques.

Nous avons pris rendez-vous dans deux banques différentes afin de comparer leurs propositions. Pour la carte visa premier, la mastercard, plus une carte visa classique en dépannage, nous nous en tirons pour 120€ l'année. Il faudra cependant faire très attention aux frais sur les paiements et retraits, qui peuvent monter très vite ! 

• L'assurance: la carte bancaire nous couvre pendant les trois premiers mois du voyage, mais ensuite, que prendre parmi toutes les assurances existantes? L'assurance (couplée avec une assistance) doit couvrir principalement:

                 - les frais médicaux à l'étranger
                 - le rapatriement
                 - la responsabilité civile à l'étranger

Certaines proposent également des frais de recherche et secours (au cas où on se perdrait en pleine montagne!), une assistance juridique, l'assurance des bagages ou l'annulation de vol.

Les assurances proposant des formules globe trotter, telles que Europ assistance, Mondial assistance ou AVI international, couvrent beaucoup de risques mais sont assez chères. Nous avons choisi de souscrire un contrat globe partner chez ACS. Pour 33€ par mois les principaux risques sont couverts et on peut renouveler chaque mois dans la limite de 12 mois. Ce qui permettra de prolonger facilement le voyage si l'on veut !

• La sécurité sociale: si jamais vous partez un jour pour un long voyage à l'étranger, bienvenue dans les méandres de la sécurité sociale et de ses lois changeantes ! Entre les différents échos des conseillères rencontrées, il y a de quoi s'arracher les cheveux... Certaines bottent en touche et nous renvoient vers d'autres organismes, d'autres nous répondent que tout dépend de notre situation (mais quand nous expliquons la situation, elles ne peuvent toujours pas se prononcer) et enfin quelques unes nous donnent de mauvaises infos. Au final, il semble qu'en partant plus de six mois la sécu ne nous couvre plus et réexaminera nos droits au retour. Mais en cas de rapatriement? Le mystère reste entier, si vous avez de meilleures infos, n'hésitez pas...

• La mutuelle: l'intérêt de la mutuelle à l'étranger réside uniquement dans le cas d'un rapatriement. Thierry a donc opté pour une mutuelle de base à 10€ par mois, couvrant uniquement les frais d'hospitalisation. Anaïs a gardé la sienne, le contrat ne pouvant être rompu pour le moment.

• Mais aussi: penser à donner son préavis pour quitter l'appartement, fermer la ligne edf, renvoyer la box, changer d'adresse, réaliser sa déclaration d'impôts, donner procuration sur nos comptes bancaires, trouver quoi faire du chat, faire procuration pour les élections présidentielles, scanner tous les documents utiles, vendre la voiture, quitter son travail, s'inscrire à Pôle emploi, résilier le forfait de portable, etc.